top of page
  • Photo du rédacteurRet Enfòme

Ils sont les plus critiqués et pointés du doigt en Haïti: les dirigeants aux postes de décision



écrit par: Nykéda Bovil


Être Président de la république, Ministre, Secrétaire d'État, Directeur Général et autres, c'est être préparé à se retrouver sous les projecteurs et être analysé à la loupe. Souvent arrivés à leurs postes, certains d'entre eux pour simplifier la chose, deviennent aveugles et sourds. C'est une stratégie critiquée mais qui réussit à plus d'uns. D'autres remettent leurs écharpes tout simplement au bout d'un moment et admettent leurs défaites. Mais là, on retrouve une troisième catégorie spéciale: ceux qui passent le temps de leur mandat à vendre de l'espoir, des rêves, des projets (viables ou non) afin de maintenir une certaine stabilité. Ils sont nombreux à opter pour cette dernière stratégie.


Les opinions se multiplient de jour en jour pour expliquer les causes de la mauvaise gestion faite de la chose publique en Haïti. Le constat est clair, les dirigeants ont tous échoué, il n'y a aucun doute. Mais, les bonnes questions n'ont jamais été posées pour expliquer cette réalité. Tout le monde parle de "système" quand il s'agit d'expliquer la situation de ce pays. Si pour définir le système vulgairement, nous disons que c'est un ensemble d'éléments interreliés, alors pourquoi nous nous contentons de considérer un seul élément dans le cadre de toutes ces analyses ?


Être Président n'est et ne sera jamais synonyme d'être Maire, Sénateur, Député , Ministre ou Directeur Général... Alors pourquoi le responsabiliser de l'échec de tous? Nous n'essayons pas de prendre parti pour un quelconque personnage, là n'est pas la question. Mais, ceci voudrait dire que chacun a un rôle propre à jouer à l'intérieur du système pour faciliter sa bonne marche.


Mauvaise est la pratique d'oublier la grande majorité des décideurs et de critiquer un seul homme. Et si chacun jouait son rôle ou remplissait ses fonctions tout simplement? Et si les cadres soumis aux ordres du supérieur hiérarchique se contentaient de contribuer à l'atteinte des objectifs fixés? Et si les sénateurs et les députés s'unissaient pour remplir leur vraie fonction? Et si les rapports entre le premier ministre et le président pouvaient inspirer la confiance à la population? Ces questions ne sont qu'une infime partie d'un échantillon de l'ensemble des questions qui pourraient être posées à ce sujet.


Toutefois la réponse est simple : L'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Pas l'homme le plus connu, l'homme le plus riche, l'amateur... à la place qu'il faut. Quand est-ce qu'enfin nous aurons de vrais techniciens, des gens qui savent ce qu'ils font vraiment et qui sont à la place qui leur convient?

bottom of page